Les fondamentaux
• La production laitière de 2020 a augmenté de 1,8 % par rapport à 2019 ; c'est la plus grande augmentation depuis 2013. L'industrie
laitière représente environ 1 % du PIB du pays, et génère 3 M d'emplois. Le chiffre d'affaires de la filière est estimé à 40,4 Mds USD.
• La balance commerciale du secteur est excédentaire. Les États-Unis exportent principalement au Mexique, en Chine et au Canada.
Les exportations sont en augmentation (+ 8 % par rapport à 2019) et ce depuis 2016. Les importations sont en diminution.
• Les entreprises avec la plus grande part de marché sont Kraft Heinz (9,7 %), Danone (8,2 %) et Nestlé (3,5 %). L'année 2020 a
enregistré de nombreuses faillites dans le secteur, notamment les entreprises Borden et Dean Foods (4
e acteur du pays, 3,3 % de PdM).
• En 2020, la production de beurre était de 973 000 t (+ 1 % par rapport à 2019), celle de fromages de 6 012 000 t (+ 5 %), celle
de yaourt de 2 050 000 t (+ 4 %) et celle de crèmes glacées de 2 872 000 t (+ 9 %).
Opportunités pour l'offre française
Fromage • On observe une premiumisation du marché avec notamment une augmentation de la consommation de fromages haut de gamme (principalement les fromages importés). Les fromages aux goûts prononcés ont vu leurs ventes augmenter de 4,5 % en volume en 2020 au détriment de fromages « classiques » comme le cheddar (augmentation de seulement 0,5 % la même année). Les Millennials sont également à la recherche de fromages de dégustation : la recherche « Comment faire un cheese board ? » a augmenté de 154 % en 4 ans, certains comptes sur les réseaux sociaux (Instagram et Tik Tok) sont même uniquement destinés aux plateaux de fromages et possèdent jusqu'à 300 000 abonnés. • Les fromages ont une bonne image : pour 56 % des consommateurs les fromages sont sains, nutritifs (51 % des consommateurs), riches en protéine (42 %) et en calcium (41 %). Le goût est le premier critère de 25 % des consommateurs pour décider de la consommation de fromage (contre 20 % en 2018).
Source :
https://www.teamfrance-export.fr/api/v1/produits-editoriaux/83214/document (22/05/2022)
Responsabilité sociétale
Innovation et expertise attendues
• Le beurre français est beaucoup plus apprécié que le beurre du pays de l’Oncle Sam. Le beurre ordinaire américain a un taux de
matière grasse de 80 %, là où la règlementation française requiert un taux minimum de 82 % (et 84 % pour certains types de
beurre). La marque américaine Land’O’Lakes commercialise du beurre qu’elle nomme « European Style Butter ».
• Préférence pour le beurre doux : le beurre salé a mauvaise réputation parce que le taux de sel varie d’une marque à l’autre, et qu’il
est souvent associé à du vieux beurre que l’on a salé pour qu’il se garde plus longtemps. Les connaisseurs préfèrent donc prendre du
beurre doux et lui ajouter la quantité de sel nécessaire
La réglementation spécifique liée aux enjeux environnementaux
• Fromages au lait cru : sont autorisés ceux dont la TEFD est inférieure ou égale à 67 % (TEPT < 50 % pour FDA) et la durée d’affinage
supérieure à 60 jours. Il est nécessaire d’obtenir un agrément et un certificat sanitaire (fièvre aphteuse).
• Fromages au lait pasteurisé à pâte molle : non conformité (Listeria) fréquentes sur le Brie :
- Mi-1986, la FDA (Food & Drug Administration) a mis en place des restrictions pour une liste de fromages ;
- la FDA ajoute la France à sa green list qui comprend les entreprises, produits et/ou pays qui ont satisfait aux critères d'exemption de
la détention sans examen physique (DWPE) dans le cadre d'une alerte à l'importation.
Labels et certifications
Pour exporter des produits aux États-Unis, il est nécessaire d’avoir un importateur et de respecter la réglementation
fédérale (enregistrement FDA par exemple) mais également étatique (chaque État a ses propres règles) et spécificités. Il peut
également être intéressant de racheter un établissement américain ou de s’implanter directement sur le territoire afin de faciliter les
démarches. L’importateur commercialisera les produits à un distributeur puis à un retailer (chacun se prenant une marge, d’où les prix
Source :
https://www.teamfrance-export.fr/api/v1/produits-editoriaux/83214/document (01/01/1970)
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