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La loi comporte des innovations importantes visant à renforcer les premiers secours en cas d'arrêt cardiaque, telles que l'obligation d'introduire l'enseignement des manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire dans les écoles, l'obligation pour les clubs sportifs professionnels et amateurs de s'équiper de défibrillateurs, une allocation de 10 M EUR pour la diffusion, au cours des cinq prochaines années, de DAE dans les lieux très fréquentés tels que les aéroports, les gares, les ports, les écoles et les universités, ainsi que dans les moyens de transport.
En Europe, environ 400 000 arrêts cardiaques se produisent chaque année, dont 60 000 en Italie, et on estime que dans seulement 58 % des cas, la personne qui assiste intervient avec des manœuvres de sauvetage (massage cardiaque, ventilations) et dans 28 % des cas avec un défibrillateur ; le taux de survie est ainsi de 8 %.
Les mesures prévues par la nouvelle loi visent donc à impliquer davantage les citoyens dans les premiers secours et à leur donner les outils pour le faire : Outre les 10 M EUR destinés à l'installation de DAE dans les lieux publics fréquentés, il y a, par exemple, l'obligation pour les 118 services d'urgence de fournir aux citoyens des instructions téléphoniques sur la manière de reconnaître un arrêt cardiaque, de pratiquer un massage cardiaque et d'utiliser le DEA, ainsi que la mise en place d'applications permettant de géolocaliser les DEA.
Nombre de ces innovations se retrouvent également dans les lignes directrices européennes sur les premiers secours récemment mises à jour, publiées par le Conseil européen de réanimation (ERC). La nouvelle loi place donc l'Italie à l'avant-garde de la réforme des premiers secours.
Source : 28/07/2021, Tecnica Ospedaliera (extrait)