Les investissements dans la santé de la part des fonds d’investissement sont ainsi passés de seulement 4% des investissements totaux sur le continent en 2018 à 24% durant l’année 2020. Cela représente un record historique pour l’Afrique et l’Association des capital-investisseurs et capital-risqueurs africains a affirmé que l'ensemble du secteur santé resterait en pôle position pour les trois prochaines années.

L’industrie pharmaceutique est le premier secteur cible pour les capital-investisseurs, surfant sur la vague du vaccin contre le COVID-19 et les opportunités d’exportation. En deuxième position suivent les activités logistiques médicales. Les capital-investisseurs continuent également d’investir dans les centres de soins privés et misent, de façon plus modérée, sur la e-santé.

En Afrique sub-saharienne, les trois pays attirants le plus d’investissements dans la santé sont l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigeria, sans grande surprise, au regard de leur niveau de développement.

La pandémie a demandé une réponse urgente d’où une contribution importante dans les structures de santé des ONG et institutions régionales, nationales et internationales. La crise a également permis de renforcer l’intérêt et l’engagement des investisseurs privés envers les partenariats public-privé. Une très bonne nouvelle pour le secteur de la santé en Afrique sub-saharienne.

Source : Aurélie Benoit, 21 juillet 2021, Jeune Afrique.