Date de publication :

Elle juge que « la mesure la plus durable pour améliorer l'hygiène de l'air intérieur, dont le succès se poursuit même après la fin de la pandémie, est l'installation de systèmes de ventilation et de climatisation stationnaires (c’est-à-dire installés de façon permanente) ».
L’agence recommande donc aux écoles de recourir à ces mécanismes mais souligne que seuls 10 % des écoles allemandes disposent de telles installations. Et, alors que l’équipement de salles de classe peut s’avérer chronophage, elle présente comme alternative de systématiquement aérer durant les heures d’enseignement. Selon ses calculs, l’aération d’une salle durant une heure de cours permettrait de réduire de 90 % la concentration en particules liées au SARS-CoV-2.
Or, 15 à 25 % des salles de classe en Allemagne ne sont que « difficilement aérables » c’est-à-dire qu’elles ne disposent pas d’installations d’aération ou comptent des fenêtres qui ne s’ouvrent par exemple qu’en oscillo-battant. Pour ces lieux, l’agence recommande d’investir dans des « systèmes simples de soufflage et d’extraction d’air fonctionnant en continu ou des purificateurs d’air mobiles ». En effet, elle estime que ces dispositifs permettraient de réduire jusqu’à 90 % la charge virale de la pièce.
Source : Umweltbundesamt, 09/07/2021, www.umweltbundesamt.de