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Ce décret représente un signe positif dans une filière nationale où près de 50 % des projets d'énergie renouvelable sont abandonnés et les 50 % restants sont soumis à une attente moyenne de 6 ans avant d'obtenir un permis.
Il devra néanmoins être révisé au Parlement avant d’être légiféré, notamment sur l’ensemble des règles relatives aux projets de modernisation et de renforcement des énergies renouvelables existantes ont annoncé les associations représentant SolarPower Europe, WindEurope, Anev, Anie Rinnovabili, Elettricità Futura et Italia Solare.
Alors que la directive européenne Red II exige des délais d'autorisation plus courts pour la modernisation des installations par rapport à la construction de nouvelles installations, en Italie, les procédures d'autorisation pour la modernisation et l'amélioration des parcs éoliens existants sont les mêmes que pour la construction de nouvelles installations.
Selon les associations, cette remise à niveau sera essentielle pour garantir des conditions de concurrence équitables lors des prochains appels d’offres.
La révision du décret est également importante pour le secteur photovoltaïque, car il n'existe aujourd'hui aucune solution efficace pour les installations photovoltaïques au sol en Italie. Le décret de simplification prévoit ainsi des outils d'aide à l'agro-voltaïque.
L'Italie, rappellent les associations, doit ajouter au moins 7 gigawatts de capacité renouvelable chaque année pour atteindre les objectifs de décarbonisation fixés par l'UE alors que moins d’1 gigawatt par an a été installé au cours des dernières années.
Source : 05/07/2021, ANSA (extrait)