En effet, d’après les associations, une augmentation supplémentaire des charges serait désastreuse pour de nombreuses entreprises après l’année difficile que vient de passer le secteur. La crise du coronavirus et les mesures prises pour l'endiguer ont durement impacté les producteurs et les importateurs de vins et spiritueux. Le secteur hôtelier a également été durement touché, après sa fermeture une grande partie de l'année 2020 et une faible activité les six premiers mois de l'année 2021. Bien que la consommation de vin et de spiritueux à domicile ait été légèrement supérieure à celle d’avant covid, le chiffre d'affaires du secteur a considérablement diminué. Les associations estiment que les secteurs de l'hôtellerie et la restauration et des vins & spiritueux auront besoin d'au moins quelques années pour se rétablir.

Les programmes électoraux des différents partis politiques ont suggéré d'introduire dès à présent des mesures d’augmentation des taxes sur l'alcool. Certains partis désirent augmenter les accises sur l'alcool. D'autres pensent à d'autres mesures sur les prix, comme l’instauration d’un prix minimum sur l’alcool.

« Notre appel est clair : laissez à notre secteur durement touché le temps nécessaire pour se remettre des conséquences de la Covid et ne faites pas plus de dégâts en augmentant les prix maintenant. Cela signifie qu'il ne doit pas y avoir d'augmentation des droits d'accises sur l'alcool ni de nouvelles mesures tarifaires » s’exprime Joep Stassen, directeur de SpiritsNL.

Pour Peter van Houtert, président de KVNW : « notre secteur travaille depuis des années à la promotion de la consommation responsable. Avec succès, car le nombre de consommateurs dans l’excès a diminué. Nos membres y apportent une contribution importante. Il serait maintenant tout à fait fâcheux et contre-productif d’augmenter à nouveau les droits d'accises ou de prendre de nouvelles mesures sur les prix ».

Source : Communiqué de presse SpiritsNL, 03/08/2021, www.spiritsnl.nl