Date de publication :
Les bonnes conditions climatiques, une demande solide et soutenue du marché et des rendements élevés pour les producteurs ont été des facteurs déterminants pour expliquer l'augmentation de la surface de culture de noisettes européennes au Chili. En effet, on estime que cette culture est la deuxième à croître le plus rapidement dans le pays, après celle des cerises, à un rythme proche de 3 500 hectares par an. Pour la compagne 2019/2020, la superficie atteint 24 400 ha et une production avoisinant 98 000 tonnes.
« Le commerce de la noisette s'est assez bien développé dans le pays, ce qui en fait une option très stable. Et surtout, il peut continuer à s'améliorer au fil du temps », explique Jean Paul Joublan, conseiller expert en fruits secs.
Mais pour atteindre cet objectif, il faut que les producteurs, surtout ceux qui ne connaissent pas bien l'espèce, résolvent de manière satisfaisante au moins plusieurs défis techniques liés à la production : l’amélioration de la gestion de l’irrigation, du sol et de la nutrition, l’utilisation de nouvelles variétés et de porte-greffes et l’assainissement des vergers, entre autres, sont quelques-unes des tâches qui attendent les producteurs de cette espèce.
Le Chili se revendique comme le 1er exportateur de fruits frais de l’hémisphère sud. La filière compte une superficie de 345 000 hectares enregistrant des exportations de 5,5 Mds USD en 2020. On dénombre 28 000 producteurs et les parcelles varient entre 20 et 200 hectares. Le secteur est l’un des plus dynamique du pays et les opérateurs locaux sont avides de nouvelles technologies et de services innovants pour le traitement post-récolte des fruits.
Source : Luis Muñoz, 08/06/2021, El Mercurio Campo