Date de publication :

Secteur Equipements et Solutions pour l'Agriculture et l'Agroalimentaire
Pays concerné
Chili
Thématique Actualités du secteur
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« Le bétail est très rare en ce moment et, en raison de la loi de l'offre et de la demande, le prix a augmenté pour toutes les catégories », explique Carlos Smith, un engraisseur de la région de Chillán.

Avec le marché chinois comme principal moteur, la filière bovine chilienne a le vent en poupe avec des cotations gros bovins entrée abattoir de près de 2000 pesos (2,28 EUR)/kg. La même situation se produit avec le veau de très bonne qualité qui atteint 3 800 pesos (4,34 EUR) /kg.

Carlos González, président de la Fédération des Producteurs de Viande Fedecarne, explique la hausse des prix par une très faible production du Brésil, premier exportateur mondial. C’est pourquoi "nous devons continuer à exporter sur les marchés les plus prometteurs du monde".

"Nous sommes en train de transformer l’élevage en un élevage d’exportation, et le fait de ne pas élever de mâles de laiterie a généré un manque d’offre qui a eu un impact positif sur les prix", note Alejandro Anwandter, directeur général de la société Frigorífico Osorno.

Carlos Gonzalez, partage cet avis, et appelle les éleveurs à profiter de la manne pour investir dans leurs exploitations et améliorer les infrastructures : mettre en place des systèmes d'irrigation innovants, des pivots, utiliser de l'insémination artificielle pour améliorer la génétique, des espèces à plus grand potentiel de matière sèche et de meilleurs équipements de pâturage ».

Pour rappel, 2,5 millions de têtes sont destinés à la production de viande et 500 000 bêtes à la production de lait. La production de viande s’est élevée à 223 500 tonnes (+1,6% par rapport à 2019). Quant à la production de lait, celle-ci est en hausse de 6,1% en 2020, avec 2,3 M de tonnes.

Source : Arnaldo Guerra, 23/06/2021, El Mercurio Campo