Date de publication :

Secteur Equipements et Solutions pour l'Agriculture et l'Agroalimentaire
Pays concerné
Irlande
Thématique Réglementation et politique économique

Dans le cadre de l’accord sur la PAC conclu cette semaine, 10,77 milliards EUR seront alloués à plus de 120 000 familles d’agriculteurs irlandais au cours des sept prochaines années. Le ministre de l’agriculture a annoncé qu’une consultation sera organisée prochainement avec les parties prenantes en Irlande pour fixer les taux de convergence et de redistribution des paiements de la PAC.

Par ailleurs, selon le ministre de l’agriculture irlandais, l’ « ambition verte » accrue au cœur du nouveau paquet de la PAC permettra aux agriculteurs de recevoir davantage de paiements basés sur l’obtention de résultats environnementaux mesurables. Le ministre a également indiqué que la réorientation de l’agriculture dans le cadre du paquet constituera un point de départ pour l’Irlande, pour qu’elle puisse devenir un leader mondial dans la production d’« aliments sûrs et sains » tout en réduisant son empreinte carbone.

Lors de la présentation du projet de loi pour le climat au Sénat, la secrétaire d’Etat, Pippa Hackett, a elle énoncé que la priorité pour l’Irlande était de respecter ses objectifs climatiques plutôt que de « nourrir 40 millions de personnes ». Selon elle, les trois questions les plus urgentes pour l’Irlande (qui, pour mémoire, compte un peu moins de 5 millions d’habitants) étaient de garantir un niveau de vie équitable aux agriculteurs, d'éliminer les pressions sur l'environnement et de faire face au changement climatique. Elle estime que les consommateurs sont prêts à payer plus pour avoir accès à une alimentation de meilleure qualité, avec une empreinte carbone plus faible et respectueuse de la biodiversité et des habitats. Elle a enfin déclaré : "Nous ne sommes pas obligés de nourrir 40 ou 50 millions de personnes, mais nous sommes obligés de nettoyer notre eau et notre air, de protéger les habitats et d'atteindre nos objectifs climatiques. »

Source : Service Economique Régional, Ambassade de France à Londres, 1er juillet 2021