Date de publication :

Secteur Tech et Services
Pays concerné
Italie
Thématique Réglementation et politique économique
Le Conseil des Ministres italien a récemment approuvé le décret national sur la Cybersécurité qui prévoit, entre autres, la création d’une Agenzia per la Cybersicurezza Nazionale (ACN), dont la naissance avait déjà été annoncée en avril dernier par Franco Gabrielli, le sous-secrétaire délégué aux services d’information et sécurité.
Image info sectorielle

L’agence agira sous la responsabilité du Président du Conseil des Ministres ainsi que celle de l’Autorité déléguée pour la sécurité de la République et sera en étroite collaboration avec le système d’information pour la sécurité de la République. Elle sera chargée d’exercer les fonctions d’Autorité nationale en matière de cybersécurité et de développer les capacités nationales afin de faire face aux incidents de sécurité informatique et aux attaques informatiques, également par le biais du CISRT italien.

Par ailleurs, l’ACN contribuera à l’amélioration de la sécurité des systèmes d’information et de télécommunications des sujets inclus dans le périmètre de sécurité nationale cybernétique, des administrations publiques, des opérateurs de services essentiels et des fournisseurs de services numériques.

300 employés seront initialement déployés en son sein, mais ce nombre pourrait rapidement augmenter et arriver à 800 avant 2027.

Dans la conception de cette nouvelle architecture cybernétique, un objectif est en ligne de mire : la relance et le développement des entreprises italiennes. La volonté n’est donc pas uniquement celle de se protéger des attaques informatiques, mais aussi de développer des start-up et entreprises dans un secteur en croissance continue. Aujourd’hui, de nombreux logiciels nécessaires pour la sécurité cybernétique nationale sont importés de l’étranger, avec toutes les conséquences imaginables. Le soutien aux éditeurs de logiciels nationaux pourrait être le sous-titre de cette nouvelle politique cyber italienne.

À signaler également que ce décret enclenche la création du comité interministériel pour la cybersécurité (CIC) et prévoit des pouvoirs de contrôle spécifiques de la part du comité parlementaire pour la sécurité de la République (COPASIR).

 

Source : 10/06/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)