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L’entreprise Campo Vivo est à la tête d’une initiative pour créer un label qui atteste que le produit est un « lait de pâturage » et que les vaches n’ont subi aucune maltraitance. Le directeur et fondateur de Campo Vivo, Mateo Dornier, précise qu’il existe au Mexique un vide juridique sur cette thématique, et qu’il lui a fallu se rapprocher d’une institution pour garantir le bien être animal tout au long du cycle de vie des vaches.
Le premier pas a été de recevoir un certificat par l’INIFAP (Institut National de la Recherche Forestière, Végétale et Animale) qui garantit le bien-être des animaux élevés à l’air libre, pour les vaches qui produisent le lait que Campo Vivo commercialise sous la marque Prado Verde dans l’état de Chiapas.
Le dirigeant de Campo Vivo a aussi travaillé avec d’autres institutions mexicaines pour mettre au point un label réutilisable pour d’autres entreprises.
Au Mexique, 2.5 millions de vaches sont utilisées pour la production de lait. Les vaches sont inséminées de façon artificielle, et au terme de la gestation, les veaux sont retirés à leur mère afin qu’elles puissent être traites. Les veaux mâles sont envoyés à l’abattoir pour leur viande et les femelles sont élevées avec du lait artificiel pour à leur suite produire du lait. Après 4 cycles de productions les génisses sont ensuite envoyées à l’abattoir.
Une vache produit en moyenne 30L de lait par jour, mais de nombreuses entreprises leur donnent des hormones de croissance pour qu’elles produisent 120 à 150 L de lait. L’ingestion de lait qui contient des additifs chimiques et/ou des OGM a des conséquences sur la santé des consommateurs, et a notamment une corrélation directe avec de nombreux problèmes digestifs et intestinaux.
Source : Tonatiúh Rubín, 17/06/2021, Reforma