Parmi les participants figuraient Enrico Giovannini, ministre des Infrastructures et de la Mobilité Durable, Veronica Mammì, conseillère pour les politiques sociales de la municipalité de Rome, et Sandro Polci, associé principal de Cresme Consulting et membre du comité scientifique de Legambiente.

En effet, pour la sénatrice, la cohabitation, ou co-housing, est une proposition innovante permettant de lutter contre la solitude et l’exclusion sociale des personnes âgées. Si les avantages sont donc connus, les particuliers construisant des solutions résidentielles partagées sont encore rares. Les institutions italiennes de leur côté commencent progressivement à le considérer comme un outil permettant d'atteindre une variété d'objectifs publics d'intérêt courant et de valeur prééminente.

L’objectif de ces réunions est de donner un élan à la réalisation de solutions vastes et innovantes dans le domaine de l'hébergement résidentiel des personnes âgées, y compris concernant la possibilité d'un projet visant à repeupler les villages abandonnés qui présentent des caractéristiques adaptées à l'accueil de populations âgées.

Parmi celles-ci figure la colocation, bien qu'elle soit encore trop peu connue en Italie. Pour Roberto Messina, président de Senior Italia FederAnziani, la cohabitation représente une perspective intéressante en silver economy qui pourrait permettre un vieillissement actif de la population, surtout si elle s'accompagne de l'innovation technologique qui est aujourd'hui de plus en plus nécessaire pour offrir aux personnes âgées la sécurité de vivre dans leur propre maison avec tout le confort.

Source : 11/05/2021, Altra età (extrait)