Seul le chiffre d'affaires total des entreprises (plus de 11 Mds EUR) affiche un léger recul en 2019 par rapport à 2018, bien que ni les opérations ni la rentabilité du secteur n'aient sensiblement changé.

D'autre part, le chiffre d'affaires des entreprises italiennes spécialisées dans la R&D en biotechnologie a fortement augmenté, progressant de plus de 23 % en 2019 par rapport à l'année précédente, bien au-delà de la moyenne annuelle de 12,3 % enregistrée entre 2014 et 2019.

La part des micro ou petites entreprises dépasse 80 % du total du secteur. Avec une part du total en constante augmentation - plus de 20 % en 2020 - les jeunes entreprises innovantes contribuent de manière significative à l'expansion en termes de nombre d'entreprises dans le secteur de la biotechnologie en Italie.

Bien que l'activité des entreprises de la BioTech soit largement liée au domaine de la santé, on observe aujourd’hui une tendance à l'augmentation de la part des entreprises développant des applications biotechnologiques pour l'industrie et l'environnement ainsi que pour l'agriculture et l'élevage. Pour ces mêmes secteurs, le volume d'investissement en interne dans la R&D BioTech a fortement augmenté entre 2014 et 2019, avec des hausses de 52 % pour l'industrie et l'environnement et de 64 % pour l'agriculture et l'élevage.

« La biotechnologie est un secteur au potentiel extraordinaire […] universellement reconnue comme un atout sur lequel les pays développés ne peuvent manquer de miser pour une reprise économique durable. De nombreux signes encourageants pour le développement du secteur émanent du gouvernement : l'augmentation des crédits d'impôt de 4 à 20 M, la nouvelle identité et la nouvelle mission données par le ministère du Développement Economique à la Fondazione Enea Biomedical Tech, et l'idée de doubler la dotation de la Fondation avec 400 M supplémentaires à la disposition des jeunes entreprises axées sur la biotechnologie. », déclarait récemment Riccardo Palmisano, président d'Assobiotec-Federchimica.

Source : 06/07/2021, Quotidiano Sanità (extrait)