Elle évoque 500 M EUR de pertes totales pour le secteur sur l’année 2020. « La perte de chiffre d'affaires pour les sports de loisir s'élève à un peu plus de 1,8 Md EUR. D'autre part, environ 782 M EUR d'économies de coûts et 534 M EUR de mesures de soutien ont permis de compenser les dégâts » détaille l’institut dans un communiqué.

Toutefois, ces pertes sont moins importantes qu’attendu. En effet, « les dégâts estimés pour l'année 2020 sont inférieurs d'environ 200 M EUR à l'estimation de la deuxième édition du Monitor Sport and Corona (automne 2020). Le secteur des sports récréatifs a réalisé des économies de coûts plus importantes que prévu. Également, les acteurs du secteur ont également désormais une image plus complète de l’accessibilité aux mesures de soutien pour 2020 » explique l’institut.

La très grande majorité des pertes a concerné les entrepreneurs sportifs. Selon l’étude, « la plupart des pertes de chiffre d'affaires ont été causées par la perte de transactions, telles que la vente de billets d'entrée ou de revenus de cantine ». De surcroît, l’institut Mulier précise que « pour les entrepreneurs sportifs, les économies de coûts et les compensations par des mesures d'accompagnement, contrairement aux associations et associations, ne suffisent pas à limiter la perte. Ils compensent principalement ces insuffisances en investissant leur propre argent dans l'entreprise, en s'endettant et en faisant encore plus d'économies »

Les associations sportives ont moins subi les effets de la crise pandémique. Mais l’institut Mulier note qu’elles « s'inquiètent à leur tour de la baisse des effectifs. Pour 43 % des associations, le nombre de membres a diminué au cours des douze derniers mois ».

Le rapport Monitor Sport and Corona donne aussi des précisions sur l’évolution des habitudes sportives des Néerlandais. « Depuis le début de la pandémie, ces derniers ont réduit leur temps passé à faire de l'exercice. Il semble toutefois que les sportifs assidus aient trouvé des alternatives au sport en clubs et au sein de groupes. Les groupes vulnérables et les personnes ayant un faible statut socio-économique sont les plus durement touchés dans leur pratique sportive et leur santé. Le fossé social semble se creuser » explique l’institut.

Source : Communiqué de l’institut Mulier, 14/06/2021, www.mulierinstituut.nl