Date de publication :

Secteur Tech et Services
Pays concerné
Allemagne
Thématique Entreprises
Fort de son succès, l’opticien au modèle de distribution hybride alliant e-commerce et lieux de vente physiques a été introduit le 2 juillet à la bourse de Francfort.
Image info sectorielle

Fondé en 2007, Mister Spex s’est d’abord concentré sur le e-commerce pour distribuer ses lunettes. Les premiers lieux de vente physiques, aujourd’hui au nombre de 39, ont été ouverts en 2016 en vue de concurrencer les grands acteurs du secteur comme Fielmann ou Apollo. Installées dans des zones très fréquentées (zones piétonnes ou centres commerciaux), les boutiques Mister Spex visent à fidéliser la clientèle. L’entreprise y présente 1 000 modèles et permet aux clients - via un code QR - de facilement se connecter à la boutique en ligne pour découvrir d’autres paires de lunettes.

Après avoir enregistré une hausse de chiffre d’affaires de 21 % l’an dernier pour atteindre 144,6 M EUR, la société a annoncé son introduction en bourse pour le 2 juillet 2021. Les actions sont fixées entre 23 et 27 EUR chacune, permettant un produit total estimé entre 345 et 405 M EUR. La fourchette de prix implique une capitalisation boursière comprise entre 763 M et 895 M EUR, précise le quotidien Wirtschaftswoche.

Les résultats de cette opération boursière doivent permettre à l’entreprise d’assoir son développement à l’international. Distribuant déjà ses produits en Espagne, en France ou aux Pays-Bas grâce à ses boutiques en ligne, Mister Spex souhaite à présent surtout se concentrer sur les marchés suédois et autrichien. Il a d’ailleurs ouvert deux magasins à Stockholm et un autre à Vienne, en avril 2021.

Drik Graber, co-directeur général, se veut confiant et affirme : « nous sommes convaincus que notre modèle omnicanal fondamentalement orienté vers le numérique représente l'avenir de l'ensemble de notre secteur ». Pour l’année 2021, la direction prévoit en outre « une croissance de chiffre d’affaires située dans une fourchette modérée de pourcentage à deux chiffres ».

Source : Michael Kroker, 22/06/2021, Wirtschaftswoche