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Actuellement, 15 robots chirurgicaux Da Vinci sont en service en Pologne. Il existe également des installations de systèmes chirurgicaux CorPath GRX dans le domaine de la cardiologie et ExcelsiusGPS dans celui de la neurochirurgie.
Le nombre d'interventions chirurgicales réalisées avec l'aide de robots connaît une croissance dynamique. Au premier trimestre 2021, les hôpitaux polonais ont réalisés 415 interventions de ce type, soit 57 % de plus que l'année précédente. Cette tendance résulte non seulement de la hausse des achats de robots pas les hôpitaux polonais mais également par l’augmentation de l’efficacité des systèmes.
Le nombre d’établissements publics utilisant le système Da Vinci est en forte croissance, leur part de marché atteint déjà 72 %. Le nombre d'actes pratiqués dans les établissements publics augmente systématiquement. Les experts estiment que dès 2021 la majorité des interventions robotisées seront réalisées par des établissements publics. À l'heure actuelle, les établissements privées sont les leaders en termes d'efficacité d'utilisation des robots qui est presque deux fois plus élevée. Cette situation est amenée à évoluer si un programme de financement spécifique des interventions robotisées était mis en place par le Fonds national de la santé.
En Pologne, on compte un robot Da Vinci pour 2,5 M d'habitants, contre 1 pour 3,4 M d'habitants en 2020. Toutefois, ces robots sont utilisés pour seulement 20 interventions, ce qui bien inférieur à leurs capacités réelles d’usage. On note cependant un net progrès car la part de l'urologie est passée de 74 % à 65 % au profit d'autres spécialisations comme la gynécologie et la chirurgie.
De plus, selon les auteurs du rapport, la pandémie a mis en lumière de nouveaux atouts de la chirurgie robotique. L'un des enjeux clés est la sécurité, la réduction du temps d’hospitalisation et du taux d’occupation des lits d’hôpitaux surtout en soins intensifs. Dans ce contexte, les procédures assistées par robot, qui sont associées à une plus grande précision, une baisse des traumatismes chirurgicaux, une cicatrisation plus rapide des plaies, moins de douleurs postopératoires et de pertes de sang, un risque d'infection plus faible, une réduction des complications et une convalescence plus rapide du patient, sont d’autant plus pertinentes et peuvent contribuer à surmonter les difficultés accumulées par le secteur de la santé durant la crise sanitaire.
Source : 06.07.2021, www.medinwestycje.pl