Un total de seize entreprises dans le secteur pétrolier a participé à l'appel d'offres international pour l'attribution de concessions pétrolières pour les bassins terrestres du Congo et du Kwanza. L’appel d’offre se porte sur neuf blocs onshore, trois dans le bassin du Congo et six dans le bassin du Kwanza.

Il faut prendre en compte le coût économique inhérent à l'exploitation pétrolière et avoir une grande capacité technique pour être un opérateur pétrolier. Parmi les seize entreprises présentes à l’appel d’offres, treize sont angolaises et trois sont étrangères. La majorité des entreprises angolaises ont soumis des propositions en tant que non-opérateurs, c’est-à-dire en tant que partenaire minoritaire contribuant financièrement aux investissements sur un bloc mais pas techniquement.  Selon l'agence Nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG) cela peut être lié à un manque de capacité financière. Toujours selon l’ANPG, le nombre des entreprises et d’offres reçues est encourageant, plus particulièrement le nombre d’entreprises nationales présentes.

Il faut également noter que Sonangol Pesquisa & Produção (P&P) a soumis une offre d’exploitation en tant que non-opérateur pour le bloc KON 5, avec une participation de 20% et une contribution annuelle de 2,5 M USD (2,1 M EUR) pour des projets sociaux et la mise en œuvre des mesures de protection de l’environnement.

Rappelons que l’Angola est le pays le plus dynamique du continent africain après l’Egypte en matière d’appels d’offres dans le secteur pétrolier et qu’elle dépend fortement des hydrocarbures pour améliorer les recettes publiques. D’après l’ANPG, les lauréats seront annoncés d’ici 3 mois.

Source : Expansão, Jornal de Angola et Business France.