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Selon Henning Dicks, représentant d’agriportance, le marché se développe de manière fulgurante et le biométhane à base de fumier est particulièrement demandé par les entreprises de logistique ou d’hydrocarbures tout comme par le secteur du transport routier de longue distance.
Le contexte de transposition en droit allemand de la directive européenne RED II favorise la demande pour ce biométhane. En effet, « elle certifie que le biogaz produit à partir d'engrais de ferme permet une très forte réduction des gaz à effet de serre. Ceux qui vendent le biométhane comme carburant peuvent vendre cette réduction de gaz à effet de serre (GEZ) aux compagnies pétrolières sous la forme d'un quota. Ces entreprises sont très intéressées par le gaz provenant du fumier et du lisier, car il leur permet de respecter plus facilement leurs obligations en matière de réduction des GES. Or, le quota a été augmenté depuis le début de l'année, c'est pourquoi les exploitants de stations-service, etc. doivent désormais économiser davantage de gaz à effet de serre. Le résultat global est que le marché se développe très fortement en ce moment ».
Considéré comme plus efficace que le biométhane issu de déchets ou résidus tels que la paille, le biométhane produit à base de fumier se vend à 12 centimes par kilowatt contre 6,5 centimes par kilowatt pour du biométhane issu de déchets.
D’après agriportance, la demande en biométhane provenant du fumier ou du lisier devrait continuer d’augmenter alors que le biométhane issu de matières premières renouvelables comme le maïs devrait, elle, baisser.
Source : f3 farm. food. future, 15/06/2021, www.f3.de