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Il est préférable d’irriguer dès la plantation, même en cas de printemps pluvieux, en s’appuyant sur les systèmes d’irrigation goutte à goutte fixes. En effet, le système racinaire des jeunes plants est peu profond et le terrain, généralement peu meuble en surface, tend à sécher rapidement.
L’apport en eau, en plus d’être vital pour les jeunes pieds de vigne, favorise par ailleurs la mise en place de la terre entourant les racines. Peu d’eau est nécessaire dans cette première période, mais il est important d’être réactifs et de ne pas remettre cette intervention à plus tard.
Ces systèmes d’irrigation favorisent donc le bon développement végétal des jeunes plants, la juste humidité du terrain étant en effet un facteur fondamental pour le succès d’une nouvelle plantation.
En cas d’année particulièrement aride, la présente d’un système goutte à goutte peut faire la différence en assurant un apport régulier qui ne doit jamais être excessif mais suffisant pour créer les conditions de développement idéales au jeune système racinaire. Dans ce cas, il faut décider avec attention des périodes d’administration en fonction également du rayonnement des goutteurs et de la qualité du terrain.
Il est conseillé de procéder à des sessions d’irrigation courtes mais fréquentes, qu’il s’agisse de jeunes plants ou de vignes en pleine production. De cette manière, il est possible d’optimiser la distribution de l’eau en profondeur et de garantir la régularité de la distribution de l’apport en eau.
Les avantages de l’irrigation sont multiples, et il est essentiel de calculer avec soin les apports nécessaires.
La technologie est sans aucun doute un auxiliaire dont les viticulteurs ne peuvent plus se passer afin de gérer au mieux les travaux de la vigne, et l’impact du changement climatique.
Source : Claudio CORRADI, 26/05/2021, Vigne, Vini & Qualità (extrait)