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Menée pour le compte de la fondation Heinrich-Böll par des chercheurs de l’Université Georg August de Göttingen et le cabinet Zühlsdorf Partner, l’étude avance des chiffres sur la réduction de la consommation de viande chez les jeunes. Actuellement 12,3 % se disent végans ou végétariens, 23,8 % flexitariens et 40 % remettent en question leur consommation de viande. Deux tiers des flexitariens et un tiers des omnivores prévoient de la réduire. L’étude souligne aussi des différences en termes de genre. Seule la moitié des femmes âgées de 15 à 29 ans mange selon un régime omnivore.
D’un autre côté, l’étude souligne une faible connaissance des impacts environnementaux réels des produits alimentaires et un important besoin d’information. Ainsi, en moyenne un kilogramme de viande de bœuf s’est vu estimé à une empreinte carbone de 29,5 kg d’équivalents CO2 contre 13,6 kg en réalité. Des résultats semblables s’appliquent aux viandes de volaille et de porc et à des produits de charcuterie. De même, l’impact environnemental du transport a souvent été surestimé. Les répondants estimaient par exemple l’impact de tomates importées du sud de l’Europe à 5,5 kg d’équivalents CO2 contre 0,4 kg en réalité. De même, des avocats ont été estimés à 0,6 kg contre 17,6 kg en réalité.
En ce qui concerne les alternatives aux produits animaux, la majeure partie des sondés critiquent un manque d’offre dans les services de restauration collective ou de gastronomie ainsi que des prix trop élevés dans le commerce de détail.
L’étude conclut tout de même, que les tendances végan et végétarienne ne sont plus à considérer comme des exceptions sur le marché allemand mais qu’elles répondent à une demande affirmée de consommateurs engagés qui agissent comme leaders d’opinion.
Source : Steffen Bach, 23/06/2021, Fleischwirtschaft