Le marché de l’univers de la maison a augmenté de 6,1% au cours de l'exercice 2020, atteignant un record de 11,3 milliards d’euros.

Le marché de la décoration intérieure est en croissance constante depuis 2007 environ et depuis 2011 seulement, sa valeur a augmenté de près de 50 %. En plus des ventes unitaires plus élevées, les données gouvernementales suggèrent que les prix ont également augmenté au cours des 12 derniers mois alors que la demande augmentait. Les ventes ont également été stimulées par l'effet latent de la hausse de la taxe à la consommation en 2019.

Les longs séjours à la maison pendant la pandémie ont encouragé de nombreux ménages à embellir leur logement, ainsi qu'à dépenser pour créer des bureaux à domicile. L'attente de modalités de travail plus flexibles à l'avenir continuera d'encourager les investissements visant à rendre les logements plus confortables pour travailler et vivre.

Sans parler des grands enseignes d’IKEA ou NITORI, certaines marques de luxe ont connues des ventes à la hausse. La vente en ligne a également bien réussi et monte en gamme. À l'avenir, la plupart des analystes semblent s'accorder sur le fait que si le marché global de la décoration intérieure continuera à se développer sainement, il y aura une polarisation plus extrême ; cela signifie une nouvelle décimation du marché intermédiaire en raison de la domination croissante des chaînes à bas prix, tandis qu'un marché de niche du luxe destiné aux ménages urbains aisés va également prospérer.

Dans le domaine de l'ameublement, avec même IKEA qui s'attaque désormais au marché des petits formats, les chaînes du marché intermédiaire sont acculés au mur.   Comme cela s'est également produit sur le marché de l'habillement, on peut toutefois s'attendre à un autre type de polarisation, entre un marché de masse homogène et fonctionnel d'un côté et une niche plus créative de l'autre. Ce créneau est déjà en train d'émerger comme en témoigne la croissance des marques de mobilier et de décoration D2C vendant en ligne et via des pop-up stores.

Source : Japan Consuming juillet et Teikoku Data Bank