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Dans le cadre de sa veille approfondie sur le sport et l’exercice inclusif, l’institut Mulier a mené un sondage auprès des fédérations sportives du pays afin de déterminer le niveau d’inclusion des athlètes en situation de handicap au sein de ces dernières. L’institut de recherche indique que « le questionnaire a été complété par 42 associations sportives, dont 36 ont indiqué qu'elles prêtaient attention aux athlètes ayant un handicap. C'est plus de 80 % des 77 associations sportives néerlandaises qui prêtent attention aux athlètes ayant un handicap » à l’aide d’une offre propre incluant par exemple « des cliniques et des événements ».
Les résultats de la recherche font aussi apparaître la collaboration entre les associations : « presque toutes les associations sportives axées sur les athlètes en situation de handicap soutiennent les autres organismes dans l'organisation de leur offre ».
Cependant, l’institut Mulier déplore plusieurs lacunes. En effet, les recherches révèlent que « les associations sportives axées sur les athlètes handicapés ont une coopération limitée avec des parties telles que NOC*NSF, Uniek Sporten, Gehandicaptensport Nederland et d'autres organismes pour le sport incontournables aux Pays-Bas ». L’institut cite alors « un potentiel inexploité de collecter et de partager des connaissances, des expériences et des bons exemples ».
D’autre part, plusieurs fédérations sportives ont fait part de leurs difficultés persistantes à recruter des athlètes handicapés. Tout d’abord, ces dernières « indiquent qu'il y a trop peu de sportifs en situation de handicap pour organiser une offre ». Ensuite, elles déclarent souffrir « d'un manque de main-d'œuvre, d'orientation et de finances lors de la réalisation de sports et d'exercices » dédiés.
Le rapport de l’institut Mulier conclut sur le fait que de nombreuses associations sportives « souhaitent donc être accompagnées dans le recrutement du groupe cible ».
Source : Communiqué de l’institut Mulier, 2021, www.mulierinstituut.nl