A l’heure où les différentes provinces se réouvrent petit à petit, certaines tendances déjà présentes auparavant ont connu un effet d’accélérateur depuis plusieurs mois. C’est le cas notamment des vins bios et de tous ceux ayant un label environnemental. Cela s’explique, entre autres, par une volonté des consommateurs d’acheter des produits plus respectueux de l’environnement. De plus, ils souhaitent soutenir les vignerons qui adoptent ce type de pratiques. 

Cette tendance, tirée notamment par l’essor des vins natures, vinifiés sans intrants, était à l’origine concentrée dans les centres urbains mais se développe maintenant à travers le pays. Parmi les labels présents sur le marché, on peut citer : l’agriculture biologique (AB), la biodynamie (Demeter) et la haute valeur environnementale (HVE). Ce dernier label, le plus récent et donc le moins reconnu, commence à faire sa place sur le marché et parmi les professionnels. 

Les monopoles cherchent donc à s’adapter à cette demande croissante. Ils ajoutent des références de cette catégorie sur leurs linéaires, notamment via les référencements temporaires. Même si le LCBO n’indique pas encore dans ses appels d’offres que ces labels représentent un critère de sélection, il est clair pour les agents ontariens que cela peut jouer en faveur d’un vin lors de la sélection. Au Québec, la SAQ indique clairement favoriser le référencement de vins avec des labels environnementaux. Sur l’exercice 2020-2021, le monopole avait référencé 2108 produits labélisés bios et les ventes de cette catégorie ont augmenté de 29% en volume. 

Cette tendance impacte donc la manière dont les agents référencent de nouveaux producteurs. En effet, ils se concentrent sur les producteurs ayant adoptés une démarche environnementale qui soit reconnue par l’un des labels cités précédemment. Certaines agences en ont même fait leur cœur de métier. 

Sources : 

Business France

Société des Alcools du Québec, le 04/06/2021, Site de la SAQ.

Marie-Michèle Grenier, le 06/06/2021, Journal Express.