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Le directeur de la plus importante entreprise pharmaceutique d’Afrique du Sud, Aspen Pharmacare, a affirmé cette semaine que pour lancer la production africaine de vaccins des financements étaient nécessaires mais qu’ils ne faisaient pas tout. Pour que le continent ne dépende pas à 99% des importations de vaccins, il est nécessaire d’engager un important transfert de technologies de la part des multinationales pharmaceutiques.
Les producteurs locaux doivent également être sûrs que les vaccins vont pouvoir être achetés localement, ce qui nécessitera un fort engagement financier des Etats. Le directeur d’Aspen affirme que les producteurs pharmaceutiques locaux sont prêt à investir pour augmenter les capacités de production et améliorer les infrastructures mais ceux-ci ne pourront pas fabriquer de vaccins tant que les laboratoires qui développent ces vaccins n’auront pas transmis les licences, brevets, et transféré le savoir-faire.
L’initiative COVAX a appelé les pays riches à soutenir l’Afrique dans sa réponse face au COVID-19 et assurer un accès équitable aux vaccins. Mais pour des effets sur le long terme, il est indispensable que le continent (qui représente à lui seul 20% de la demande mondiale de vaccins) puisse produire ses propres vaccins.
La Société financière internationale, l'Institution allemande de financement du développement, la Société américaine de financement du développement international et la française Proparco, filiale de l'Agence française de développement, ont annoncé vendredi un important partenariat en ce sens.
Source : Katharine Child, 30 mai 2020, Business Day.