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Cette révision vise à rendre la vie numérique quotidienne plus sûre au travers d’une meilleure connaissance. Un ensemble de « mesures visant à accroître la compétence numérique des citoyens et des petites organisations ainsi qu’à garantir l'utilisation sûre des technologies numériques » est actuellement à l’étude. Cela comprend entres autres : « la promotion de l’offre pédagogique, de solutions de sécurité partagées et du cryptage ». En ce sens, « les autorités devraient avoir un accès technique aux communications cryptées en coordination avec les prestataires de services ». Par ailleurs, « les conditions préalables à une communication électronique sécurisée dans des domaines sensibles tels que les soins de santé, la mobilité et l'administration en ligne doivent être créées ». La définition d’un « processus standardisé » et d’ « exigences claires » pour la sécurité informatique et celle des systèmes IA pourra y concourir.
A travers le deuxième volet « mission conjointe de l’Etat et des entreprises », le gouvernement fédéral recherche un renforcement et une mise en réseau de l’économie face aux cybermenaces. « Le Conseil national de la cybersécurité sera renforcé en tant qu'organe de coordination et agira en tant que force motrice pour les affaires, la science et la société civile ». La création d’une base d’information commune pour l’ensemble de l’économie permettra un « échange de confiance face aux cyberattaques ». La création d’un « fonds de sécurité informatique », ainsi que le soutien au développement de technologies-clefs comme le quantique soutiendra également la résilience de l’économie face aux cybermenaces.
Enfin, la révision du gouvernement fédéral prévoit l’amélioration de la cyberdéfense d’Etat. Afin d’avoir une meilleure capacité d’action, plusieurs organes verront leurs compétences élargies. « L'Office fédéral de la sécurité de l'information (BSI) agira plus étroitement avec les unités technico-opérationnelles et aura une fonction centrale dans la relation entre la Confédération et l'État ». Pour faciliter les échanges d’informations, le Centre national de cyberdéfense (NCAZ) ainsi que l'Office central des technologies de l'information dans le secteur de la sécurité (ZITiS) devront être développés.
Source : Benjamin Stiebel, 14/06/2021, Behörden Spiegel