Date de publication :
Cette manière de cultiver le miel aurait, dans un premier temps des bénéfices écologiques, en restaurant l’équilibre de la population des abeilles en Israël, et permettrait de développer un produit de meilleure qualité tout en répondant à la demande locale de miel en forte croissance.
Bee-io est ainsi devenue réalité il y a un an, quand un groupe d’entrepreneurs conduit par Arik Kaufman, l’un des fondateurs d’autres entreprises de la FoodTech israéliennes comme Meat Tech ou BioMilk, a présenté l’idée au vice-président de GKI Group, un incubateur.
Ces dernières années, la demande de produits à base de miel a enregistré une croissance stable. En 2020, le marché était ainsi estimé à 9,2 Mds USD et les estimations prévoient une croissance de 8,2 % par an. Cette croissance dérive de la connaissance du public des bénéfices sanitaires du miel les poussant à vouloir maintenir une qualité de vie saine.
Cette évolution du marché correspond aussi à un moment où la demande pour les produits alimentaires dits premium est en hausse et la versatilité du miel lui permet d’être utilisé également dans d’autres filières, comme les cosmétiques ou les médicaments.
Selon le centre de recherche et d’information de la Knesset, la consommation de miel ces dernières années était de 4 000 tonnes en Israël, pour une production locale de 3 000 tonnes par an. Si les importations permettent de combler cet écart, la filière réfléchit à une solution technologique qui pourrait permettre une meilleure viabilité sur le long terme.
En plus de répondre à une demande des consommateurs, les abeilles sont un élément essentiel du cycle de reproduction des plantes et cultures et leur disparition pourrait causer de fortes baisses de production agricole et ainsi, des pertes économiques significatives pour les agriculteurs.
Israël est un pays où la filière agricole est très développée en parallèle d’une industrie technologique importante. Cette combinaison permet une collaboration entre diverses expertises et ainsi, le développement rapide de nouvelles idées.
Source : Shani ASHKENAZI, 10/06/2021, Globes