La progression des spiritueux premium a permis de compenser le recul de la consommation de spiritueux. En effet, l’an dernier, la consommation de spiritueux par habitant a diminué de 1,9 % en glissement annuel, s’établissant à 5,2 litres. A titre comparatif, la consommation totale de boissons alcoolisées (vins, spiritueux, bières) était de 123,7 L par habitant soit 3,8 % de moins qu’en 2019. Environ 692 M de bouteilles de 0,7 litre chacune ont été vendues. Si les ventes de spiritueux dans le commerce de détail alimentaire ont augmenté de 6,6 % en volume, elles n’ont pas pu entièrement compenser la baisse des ventes dans les secteurs de la restauration, du duty-free, de l'événementiel et du tourisme. En revanche le chiffre d’affaires du secteur des spiritueux est resté stable, ce qui suggère « un marché premium en pleine croissance » explique la fédération de la branche, la BSI.

Au total, les ventes dans le commerce de détail alimentaire (les discounters LIDL, Aldi et Norma inclus) se sont élevées à 574 M de bouteilles de 0,7 L, soit 75 % des ventes de spiritueux dans le pays.

Les spiritueux dits « simples », les liqueurs et les whiskeys sont les segments les plus importants. Ils représentent respectivement environ 37,6 %, 36,8 % et 9,1 % des ventes. Pour la BSI, les grands gagnants de l’année 2020 sont d’ailleurs les vodkas, liqueurs, gin, rhums, ouzo, eau-de-vie de fruit, whiskies et amaretto.

Les importations ont reculé de 9,4 % pour atteindre 414 M de bouteilles de 0,7 litre, représentant 42 % de l’offre de spiritueux en Allemagne. La France reste parmi les principaux pays d’importation, aux côtés de l’Italie, du Royaume-Uni ou des Etats-Unis. L’Allemagne a par ailleurs exporté 239 M de bouteilles de 0,7 litre, soit 14,3 % de moins qu’en 2019.

L’offre totale de spiritueux (production + importation – exportation) a reculé de 2 %.

Source : Communiqué de presse BSI, 01/06/2021, www.spirituosen-verband.de