Il s’agit du défi, entièrement sarde, qui unit la compagnie d'électricité Energit au groupe de silicates sardes Maffei.

La première a été fondée au début de l'année 2000 en tant que société multi-services (électricité, téléphonie, Internet) et, depuis 2007, son activité principale est la vente d'électricité sur le marché de détail (avec un chiffre d'affaires annuel d'environ 100 M EUR), tandis que la seconde est active dans le secteur minier depuis les années 1980, avec des exploitations à Orani, Ottana et Sarule dans la province de Nuoro, et à Ossi, Florinas, Cossoine et Buddusò dans la province de Sassari, et un chiffre d'affaires annuel total de près de 30 M EUR. L’entreprise se tourne aujourd'hui vers l'émancipation énergétique, au sein de laquelle le respect de l'environnement et la technologie cherchent à coexister.

Le véritable pivot de cette transition débutera dans la région de Sassari où, dans l'usine d'Ossi-Florinas, la production d'énergie pour les opérations industrielles se fera à travers une installation photovoltaïque composée de plus de 2 600 panneaux répartis sur une surface de plus de 4 600 mètres carrés, pour une capacité de production de 986 kWc.

Il s'agit d'un projet entièrement réalisé en Sardaigne, de la conception, réalisée par l'entreprise Team Sistemi Energetici, une société d'ingénierie d'Oristano, au reste des travaux. Energit coordonnera l'ensemble du projet en tant qu'entrepreneur général et interlocuteur unique de la commande.

La centrale photovoltaïque d'Ossi-Florinas représente un pas important vers une consommation d'énergie de plus en plus respectueuse de l'environnement et moins liée au réseau électrique. L'engagement d'Energit pour l'innovation énergétique n'est pas seulement le signe d’un intérêt commercial mais également un véritable devoir éthique et moral envers l'environnement et les générations futures.

Les 2 600 panneaux seront installés sur le toit de l'usine, dans la zone industrielle de San Lorenzo, le tout sans empiéter sur les terres environnantes.

Source : Davide MADEDDU, 31/05/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)