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Cette croissance était supérieure de quasiment 5 points à la création de nouvelles entreprises sur l’ensemble des autres secteurs (+13,3 %), selon l’analyse d’Anitec-Assinform sur les tendances démographiques et les performances économiques du secteur des TIC.
Fin février 2021, 6 663 start-up et PME innovantes liées au secteur étaient ainsi enregistrées au registre national des entreprises représentant près de la moitié des start-up et PME innovantes en Italie (47,8 %).
Au niveau géographique, la région de la Lombardie accueille plus d’un quart des start-up italiennes et près de 30 % des start-up liées au secteur des TIC. Le Latium (13,5 %), la Campanie (8 %), la Vénétie (7,3 %) et l’Emilie-Romagne (7,1 %) suivent au classement.
Au niveau démographique, les start-up du secteur des TIC sont en majorité des micro-entreprises et environ deux entreprises sur trois ayant une valeur de production pouvant aller jusqu’à 150 000 EUR. Presque une sur cinq a été fondée par des dirigeants de moins de 35 ans et les entreprises dirigées par des femmes représentent 10,7 % du secteur des TIC.
Selon l’analyse des segments d’activités, la majorité des Digital Enablers sur lesquels se concentrent les start-up concernent les solutions IoT et l’industrie 4.0 et un grand nombre d’entreprises sont également actives dans les secteurs de l’intelligence artificielle et du machine learning, des applications mobiles, du Big Data et de la science des données ainsi que la blockchain et la cybersécurité.
L’activité liée aux dépôts de brevets est présente au sein de 1 085 entreprises, soit plus de 16 % des start-up concernées.
Pour Marco Gay, président d’Anitec-Assinform, 2020 a fortement contribué à la digitalisation de l’Italie et à l’évolution du marché entrainant un certain regain de confiance, laissant entrevoir une reprise du marché digital avec une croissance attendue de l'ordre de 3,5 % cette année.
Les marchés associés aux Digital Enablers offrent ainsi des opportunités de croissance importantes et les prochains mois seront cruciaux pour accélérer l’entrée de nouvelles entreprises sur le marché et la croissance de celles déjà existantes.
Source : Veronica BALOCCO, 13/05/2021, CorCom (extrait)