C’est avec cet objectif qu’a été créé le Manifesto 2021-2022 de l’Italian InsurTech Association (IIA). Ce document, approuvé par la communauté italienne du secteur ainsi que par les principales compagnies d’assurance faisant partie de l’association définit en 13 points la stratégie pour réaliser une révolution digitale dans le secteur des assurances. Le secteur représente aujourd’hui plus de 7 % du PIB national et emploie près de 400 000 personnes sur l’ensemble du territoire.

« Afin d’éviter de rester dominés par les géants du web, qui offrent des services en ligne facilement accessibles, la filière des assurances doit lancer une véritable révolution digitale interne » a commenté Simone Ranucci Brandimarte, le président de l’IIA.

Les axes de travail se centreront autour du développement des compétences techniques et digitales des opérateurs, l’augmentation des expérimentations technologiques, l’accélération des pôles digitaux d’InsurTech, la valorisation des investissements du plan de relance, la mise en conformité ou encore le soutien à la diversité et parité.

Malgré le fait que la pénétration des polices d’assurances digitalisées en Italie ne dépasse pas 1,3 %, ce phénomène est destiné à fortement évoluer. Selon un sondage réalisé par l’IIA, des prévisions estiment que d’ici 10 ans, 82 % des consommateurs de produits d’assurance seront des consommateurs en ligne, par rapport aux 30-35 % actuels. Outre les nouveaux besoins des consommateurs, la naissance de nouveaux services proposés par des distributeurs extérieurs, comme les banques, la grande distribution ou l’e-commerce poussent cette croissance. 60 % des nouveaux consommateurs digitaux ont acheté des polices d’assurances en ligne auprès de ces nouveaux acteurs.

Faisant également suite à la forte accélération de la digitalisation imposée par la crise sanitaire, les agents et courtiers se disent prêts pour cette évolution, même si aujourd’hui 80 % des intermédiaires n’offrent pas de services online.

Source : 28/05/2021, ANSA (extrait)