« Les établissements concernés doivent à l'avenir décrire leurs principaux risques financiers liés au climat ainsi que l’influence de ces risques sur leur stratégie commerciale, leur modèle d’affaires et leur planification financière (stratégie). De plus, ils doivent publier leur processus visant à identifier, évaluer et gérer les risques financiers liés au climat (gestion des risques) ainsi que des données quantitatives sur ces risques (y compris une description de la méthodologie utilisée). Enfin, ces établissements doivent décrire les caractéristiques centrales de leur structure de gouvernance concernant les risques financiers liés au climat ».

Ces nouvelles mesures font suite à un processus consultatif mené par la FINMA. Au cours d’une audition publique, l’organisation « a entretenu un dialogue approfondi avec des représentants de la branche, du monde académique, des organisations non gouvernementales et de l’administration fédérale ». Elle s’est aussi basée sur les travaux de la Task Force de l’ONU « on Climate-related Financial Disclosure ».

Si « dans un premier temps, seules les grandes banques et entreprises d'assurance (catégories de surveillance 1 et 2) » devront observer les « obligations de publication des risques financiers liés au climat », certaines propositions adressées à la FINMA durant l’audition publique plaident toutefois pour « un élargissement du champ d’application aux petits et moyens établissements, des prescriptions détaillées sur les analyses de scénarios ou des instructions quant à certains indicateurs pour la publication quantitative ». L’institut de surveillance suisse évaluera la pertinence de potentielles adaptations à la lumière de « son objectif stratégique consistant à contribuer au développement durable de la place financière suisse ».

Source : Communiqué de presse FINMA, 31/05/2021, www.finma.ch