Dans le cadre de la mise en œuvre de la centrale de biomasse Biovea, Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD) et le fonds Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), société du Private Infrastructure Development Group (PIDG), ont signé un accord de financement à hauteur de 165 M d’EUR. Il s’agit d’un contrat concessionnel dont 135 M d’EUR accordé par Proparco et 30 M d’EUR par EAIF.

La centrale électrique biomasse de Biovea sera construite à Aboisso, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire et sera constituée de déchets de palmiers à huile. Le projet a été développé par Biovea Energie, une société détenue par Electricité de France (EDF), Meridiam et Biokala.

Le projet va permettre de contribuer au développement d’une chaîne d’approvisionnement agricole durable et à la production d’énergie renouvelable à partir de combustibles locaux.

Près de 480 000 t de déchets de palmiers à huile seront éliminées dans le cadre de l’initiative et l’approvisionnement s’effectuera auprès de 12 000 exploitants agricoles.  On estime que cela devrait éviter l’émission de 340 000 t de CO2 par an.

Dans le cadre du projet de centrale biomasse, l’actionnaire majoritaire EDF sera responsable de la construction de la centrale et Biokala, filiale de SIFCA, un groupe agro-industriel ivoirien, sera en charge de la gestion de la filière d’approvisionnement de biomasse pendant la durée de vie de la centrale.

Biovéa estime que son projet contribuera à la création de 500 emplois locaux pendant la phase de construction de la centrale et plus de 1 000 emplois ou équivalent à temps plein durant la phase d’exploitation.

Source : Gwladys Johnson Akinocho, 16/06/2021, Agence Ecofin, Afrik21