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Représentant plus d’1,5 M d’adhérents dans le secteur des mobilités, le TCS s’était prononcé en faveur de la loi climat, récemment abandonnée. Cette dernière impliquait une augmentation du prix de l’essence qui impactait surtout les habitants des zones rurales. Le président du TCS Peter Goetschi jugeait ces coûts supplémentaires certes conséquents mais « acceptables » considérant l’engagement qu’a pris la Suisse de réduire ses émissions de CO2. « La mobilité, qui en génère 30 à 40 % doit y contribuer » affirme-t-il.
M. Goetschi a également réaffirmé le rôle crucial de la mobilité électrique. Reconnaissant l’offre moins importante de transports publics dans les régions rurales, ce dernier met en avant la gamme étendue de véhicules électriques et hybrides disponibles à des prix « de plus en plus abordables ». Il ajoute que « d’autres technologies comme l’hydrogène sont aussi prometteuses ».
Le président de la TCS considère que son soutien à la loi sur le CO2 n’est pas « un virage vert, mais la suite logique de l’adaptation constante » de l’association aux demandes de ses membres. « La mobilité devient de plus en plus multimodale » et la nécessité de s’adapter au changement climatique permet à M. Goetschi d’affirmer que « la mobilité électrique deviendra la nouveau standard » tout en permettant aux utilisateurs de garder le choix de leur moyen de transport.
Source : Bernard Wuthrich, 07/06/2021, Le Temps