La start-up a obtenu l'autorisation de tester des véhicules autonomes sans opérateur de sécurité et a débuté des essais quotidiens dans les rues de Fremont et Milpitas. Ces essais s’effectuent avec six véhicules autonomes, uniquement sur les routes dont la limite de vitesse ne dépasse pas les 72 km/h, par temps clair et avec de faibles précipitations.

Dans un premier temps, cet été dans la ville d'Irvine, Pony.ai souhaite relancer son service de robot taxi avec des opérateurs de sécurité. Dans un second temps, d’ici 2022, la start-up retirera les chauffeurs et ouvrira son service au public. "Ne plus avoir de chauffeur est essentiel pour parvenir à avoir un système pleinement autonome et un catalyseur indispensable pour réaliser notre vision ambitieuse", a déclaré James Peng, cofondateur et CEO, dans un communiqué.
La start-up fondée en 2016 recense une flotte totale de 200 véhicules autonomes en circulation. Elle a déjà déployé des services de robot taxi ouverts au public en Chine. Aux Etats-Unis, elle rejoint ainsi Waymo, la filiale d'Alphabet, ayant déjà déployé son service de robot taxi « Waymo One », sans opérateur de sécurité, à Phoenix.

Source : Léna Corot, L'usine Digitale, 16/06/2021