Un fois de plus, l’évolution des portefeuilles des teleco espagnoles a été marquée en mai 2021 par une forte concurrence et des guerres tarifaires. Parmi les groupes ayant obtenu les meilleurs résultats, MásMóvil et Digi se distinguent, tandis qu'à l'inverse, les pires tendances ont été enregistrées par Telefónica et Vodafone.

Concernant MásMóvil, l’opérateur a enregistré un solde positif en téléphonie mobile de près de 20 500 lignes. Il s'agit de son meilleur chiffre des 10 derniers mois. Ce chiffre doit être confirmé par la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC). En téléphonie fixe, point clé pour le haut débit, l'opérateur a obtenu un solde positif de 16 000 lignes. En conséquence, le solde positif total de MásMóvil était d'environ 36 500 lignes. Outre la portabilité, l'évolution du marché passe également par l'acquisition de nouveaux clients.

De son côté, Digi a enregistré un solde positif de 30 500 lignes mobiles et d'environ 6 900 connexions fixes. Le groupe roumain s'appuie une fois de plus sur ses tarifs agressifs à bas prix pour continuer à gagner des parts de marché. Digi a progressivement étendu sa présence en fibre optique sur le marché espagnol grâce à des accords de vente en gros avec des entreprises telles que Telefónica.

Euskaltel, avec la marque Virgin Telco et ses offres agressives sur l'ensemble du marché national, est également du côté positif. L'opérateur, qui est actuellement plongé dans l'offre de rachat reçue de MásMóvil, a gagné 16 000 lignes dans le segment mobile et près de 3 600 dans la téléphonie fixe.

Orange a quant à lui enregistré un solde négatif de 24 400 lignes mobiles, alors que l'entreprise a enregistré environ 10 800 connexions dans le même temps pour les lignes fixes.

Pour finir, Telefónica a enregistré un solde négatif de 41 000 lignes mobiles en mai, et de 47 400 dans la téléphonie fixe. Vodafone, pour sa part, a perdu 18 500 lignes mobiles dans le cadre de la portabilité en mai, et près de 7 600 connexions dans le cadre du haut débit fixe.

Source : Santiago Millán Alonzo, 01/06/21 Cinco Días