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Selon l’interprofession, ces dernières ralentiraient la production et la transformation laitière, mais provoqueraient surtout une baisse de compétitivité de la filière face à la concurrence étrangère. Les bénéfices pour l’environnement ne seraient quant à eux que limités. Elle explique : « l’obligation d’utiliser uniquement du fourrage produit sur l’exploitation empêcherait la répartition normale du travail entre les producteurs suisses et le nombre de vaches laitières baisserait ». La quantité de lait produite serait logiquement réduite ce qui nourrirait l’inflation « avec pour conséquence une augmentation massive des importations et du tourisme d’achat. »
L’initiative sur les pesticides aurait quant à elle des répercussions en termes d’hygiène. « De nombreux détergents et désinfectants assurant aujourd’hui la sécurité des produits le long de la filière alimentaire seraient ainsi interdits. »
Enfin, les restrictions prévues par les initiatives empêcheraient la bonne gestion des herbages. « En raison du climat et de la topographie, seule de l’herbe peut pousser sur 70 % de la surface de la Suisse. Les ruminants transforment cette herbe en précieuses protéines pour l’alimentation humaine. Aujourd’hui déjà, la ration fourragère d’une vache laitière suisse se compose en majorité de fourrage vert indigène. »
Source : Communiqué de presse IP Lait, 12/05/2021 ; Agri Hebdo, 12/05/2021