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Sur les 860 M EUR de dégâts, 454 M EUR concernent les pertes en vergers et 150 M EUR les dégâts aux structures. Au niveau national, très peu d’intempéries météorologiques ont eu par le passé un impact aussi marqué sur l’ensemble de la production de ce segment.
Si les quatre fruits ont été touchés par les gelées, un nouveau minimum historique a été atteint pour les abricots, avec des pertes de production de 120 M de tonnes représentant 150 M EUR. Le secteur relatif aux cerises perd quant à lui un tiers du potentiel de sa production.
Concernant l’impact géographique, l’Émilie-Romagne – principal bassin de production italien pour ces références – verra une diminution des volumes récoltés allant de -50 % pour les abricots à -60 % pour les pêches. Le Nord est la région la plus impactée de manière globale, spécifiquement en Vénétie enregistrant des pertes quasi-totales de sa production. La situation est moins critique dans le Sud du pays : -10 % de pertes de production de prunes en Basilicate, -30 % pour les pêches en Campanie et de -20 % à -40 % sur l’ensemble de la zone pour les abricots.
Les pertes s’élèvent à plusieurs millions d’euros pour les 4 segments : 150 M EUR pour les abricots, 433 M EUR pour les pêches et 138 M EUR pour les prunes – soit 55 % du potentiel national.
Au cours des prochains mois, le CSO Italy publiera une autre étude concernant la situation des poires, des pommes et des kiwis. Il semble probable qu’avec l’ajout de ces trois références, les pertes dépasseront le milliard d’euros.
Source : 12/05/2021, ItaliaFruit News (extrait)