Tirant profit d’un contexte de pandémie favorable au e-commerce en Chine, la société pékinoise a su attirer des marques telles que Starbucks, Decathlon, ou encore de luxe à l’instar de Marni et John Lobb, qui ont ouvert des flagship stores au cours du trimestre sur la plateforme de JD.com.

L'amélioration des résultats de JD.com intervient dans le sillage d'une importante répression réglementaire à l'encontre d'Alibaba Group Holding Ltd. En avril, les autorités anti-monopole chinoises ont infligé au géant du commerce électronique une amende record de 2,75 Mds USD pour s'être livré à une pratique connue sous le nom de "Pick one from two” qui signifie «choisir un parmi deux », selon laquelle les plateformes pénalisent les marchands qui listent des produits sur plusieurs sites.

L’environnement réglementaire incertain qui entourent les géants de l’internet chinois a entraîné la chute des actions de JD cotée aux États-Unis qui ont baissé d'environ 13 % à la suite de l’annonce de l’amende de son concurrent.

En parallèle, JD.com a également retiré sa demande d'introduction à la bourse de Shanghai de sa filiale fintech JD Digits. Toutefois, la division logistique de la société maintient son projet de lever jusqu'à 3,4 Mds USD lors d'une prochaine introduction à la bourse de Hong Kong.

Source: 19 mai 2021, Reuters