Le premier grand enseignement est que l’écosystème de l’innovation en Italie continue de se peupler de nouveaux acteurs et membres, que les projets et start-uppers sont concentrés surtout en Lombardie, et que, si le volume d’affaires produit reste faible, les valeurs de rentabilité des startups qui dégagent du profit (environ la moitié du total) sont particulièrement positives.

Les Chambres de Commerce italiennes comptent désormais 12 562 entreprises enregistrées sous la catégorie « entreprise innovante », soit 3,4 % des sociétés de capitaux récemment constituées et +5,6 % par rapport au trimestre précédent.

3 startups sur 4 fournissent des services aux entreprises et une grande partie d’entre elles rentre dans la catégorie édition de logiciels et conseil informatique (spécialisation qui concerne 37 % du total) et des activités de R&D (14,2 %) alors que 17 % appartient au secteur industriel et seulement 3 % au commerce.

Concernant la distribution territoriale, la Lombardie se confirme encore une fois être le principal berceau des start-up italiennes, puisqu’elle en héberge à elle seule un quart du total. Le département de Milan enregistre 2 363 entreprises innovantes, et dépasse ainsi toutes les autres régions (le Latium, région de Rome, en compte par exemple 1 443).

Pour ce qui est de la performance financière, les start-up innovantes restent fragiles. Leur chiffre d’affaires total frôle 1,4 Md EUR, en légère diminution par rapport à fin décembre. Ceci étant dit, l’indicateur de rentabilité (ROI et ROE) laisse de l’espoir : les startups qui dégagent du profit ont une moyenne de 35 centimes de valeur ajoutée par euro de production, ce qui est nettement mieux que les autres sociétés de capitaux.

Source : G. RUS, 25/04/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)