Outil de transparence et marketing, il permet de créer un nouveau rapport de confiance entre le producteur et le consommateur à travers un passeport numérique. Cela permet de répondre aux attentes des consommateurs, de plus en plus sensibles aux thématiques durables, environnementales, éthiques et sociales.  

Nombreuses sont les applications de technologie blockchain dédiées aux fruits et légumes déjà présents en Italie, comme pour la tomate de Pachino IGP. Le contrôle par blockchain a permis aux productions référencées de renforcer la valeur de leur origine et d’attester d’un engagement pour la qualité, leur permettant d’obtenir une rémunération plus élevée par rapport aux productions non contrôlées. 

Parmi les projets en cours, celui pour le citron de Sorrente IGP est en cours d’élaboration tout comme pour la production d’agrumes de Sicile. Tous ces projets ont en commun la valorisation de la confiance que peuvent avoir les consommateurs dans ces cultures, ce qui est un des facteurs clefs de succès pour le futur. La philosophie mise en avant par les producteurs italiens concernés est celle d’intégrer les consommateurs comme partie intégrante de la filière.  

Selon l’Observatoire Blockchain & Distributed Ledger de l’École Polytechnique de Milan, la crise sanitaire n’a pas ralenti la diffusion de cette technologie. En Italie et à l’étranger, 267 projets ont été lancés en 2020, en augmentation par rapport à la moyenne de 243 projets lancés entre 2016 et 2019. 

Source : 13/05/2021, ItaliaFruit News (extrait)