Date de publication :

Secteur Univers de la Personne, de la Maison, des Sports et Loisirs
Pays concerné
Espagne
Thématique Actualités du secteur
Les ventes de superyatchs du chantier naval diminuent de 20% lors de la pandémie.

L’image que représente les chantiers navals, est loin d’être la plus propre : graisse, pétrole, moteurs, peintures et résidus… Mais c’est à présent à leur tour de penser au développement durable. Pour préserver le bleu de l’océan, il faut tout d’abord penser au vert. 

Marina Barcelona 92 (MB92), leader mondial de maintenance des yachts à Barcelone, a émis plusieurs solutions pour préserver l’environnement, avec l’aide d’un investissement de 4 millions d’euros sur 5 ans, piloté par Marc Hervás.

Cela fait un certain temps que l’entreprise a parié sur ces politiques, comme l’électricité verte. Mais aujourd’hui, elle a fait un pas de plus. 

Son moyen le plus innovant est la mise en place d’une "calculette de carbone" qui permet de quantifier les émissions de CO2 générées avec l’activité. Depuis l’arrivée de l'embarcation du client au chantier naval jusqu’à l’exécution des travaux et de la sortie finale, le client est informé de l’impact de l’environnement. Ce système offre la possibilité de contribuer pour compenser les émissions de CO2, le tout destiné à des fonds aux profits de la régénération des fonds marins.
Cependant, MB92 a dû fermé pendant la période de la covid-19, ce qui a supposé une diminution de 20 % des ventes, sur un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros. La société a demandé un ERTE (plan de restructuration temporaire de l’emploi), mais elle est à présent en plein remaniement avec 135 personnes à Barcelone et 120 en France, travaillant indirectement avec 800 autres.
Pepe García Aubert, président et conseillé délégué de MB92 Group, considère que l’entreprise peut générer une valeur ajoutée suffisante pour dépasser la vague provoquée par la pandémie. L’activité s’est stabilisée sur le dernier semestre et les prévisions de 2021 sont positives.

Source : la Vanguardia de PIERGIORGIO M. SANDRI

BARCELONA, le 22/02/2021