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Les autorités s’inquiètent de l’impact éventuel de cette eau tritiée sur la biodiversité marine et l’industrie de la pêche de la région. En plus de surveiller la radioactivité de l’eau marine du littoral, l'AEC prévoit désormais l’installation d’un système d’alerte précoce pour comparer et étudier l’orientation des courants marins. Des points supplémentaires pour prélever des échantillons sont également prévus. Toutefois, il faudra attendre que le planning de décharge japonais soit dévoilé pour anticiper plus précisément le flux de la distribution du tritium dans l’eau marine. La période de surveillance durera 4 ans, une fois l'infrastructure mise en marche. Le budget estimé s’élève à 14,6 M EUR. L'AEC partagera les informations collectées avec les autorités japonaises pour les aider dans leurs évaluations des eaux traitées à décharger. Par ailleurs, l'AEC aimerait participer au groupe d’investigation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et pouvoir ainsi bénéficier des données collectées par l’AIEA.
Sources :
Pei-Chi LIANG, 22/04/2021, CNA, https://www.cna.com.tw/news/aipl/202104220105.aspx
Si-Yun SU, 17/04/2021, CNA, https://www.cna.com.tw/news/firstnews/202104170136.aspx