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C’est ce qui émerge de l’analyse de Coldiretti, l’association représentant les entrepreneurs agricoles.
L’association a notamment estimé les pertes dues à la fermeture du secteur Horeca à plus de 11 Md de ventes pour le vin et les produits alimentaires. Information plus positive : la production de la filière reste stable, devenant ainsi la première source de richesse pour le pays. Ce résultat est en grande partie dû à l’attractivité des produits alimentaires italiens à l’étranger, comme en Allemagne où la croissance enregistrée pour la demande de nourriture et boissons italiennes était de près de 6 % en 2020.
Pour le président de l’association, la relance de l’économie italienne doit prendre en compte les points forts du pays et ainsi, inclure la filière de l’agroalimentaire pouvant servir de moteur au reste de l’économie. Le rôle de l’écologie au sein de cette relance a été souligné à travers l’objectif de création d’un million d’emplois autour de la durabilité ces dix prochaines années grâce à la transition écologique opérée par l’agriculture.
Plusieurs projets stratégiques, encore en chantier, élaborés par Coldiretti ont également été évoqués pour la croissance durable de l’Italie : digitalisation des campagnes, forêts urbaines pour réduire la pollution et le smog, chimie verte et bioénergies pour lutter contre le changement climatique et interventions au sein des secteurs en difficulté comme celui des céréales.
Source : Emiliano SGAMBATO, 23/02/2021, Il Sole 24 Ore (extrait)