• Ainsi, lors de son lancement début 2021 au Kenya, l’entreprise suédoise Spotify a d’emblée proposé aux abonnées de payer par MPESA, le système de paiement mobile géré par Safaricom. 
• L’entreprise norvégienne Opera s’est aussi implantée dans le pays il y a deux ans, proposant des services dans la microfinance avec O-kash. Fin février 2021, Opera a intégré HypeChat à son site Opera Mini pour permettre aux commerçants d’échanger entre eux dans un espace sécurisé. Les clients peuvent aussi contacter les vendeurs directement et commander leurs produits. 
• L’entreprise Technobrain a formé un partenariat avec le gouvernement kenyan pour former 1000 cadres et approvisionner les sites web et applications mobiles pour faciliter les processus tels que la gestion des impôts.  

De leur côté, les entrepreneurs et commerçants locaux ont contribué à l’utilisation des services fintech en proposant des paiements innovants pour leur produits et services. Ainsi, les clients peuvent commander des produits presque partout dans le pays, payer dans les applications mobiles et autres voies de paiement innovantes et recevoir leurs commandes livrées à domicile. La livraison s’effectue le même jour à Nairobi et dans 24 heures pour les commandes dans les campagnes et zones rurales. De nombreuses plateformes ont vu le jour ces derniers temps à l'instar de Promo.ke tandis que d'autres poursuivent leur développement (Jumia, Kilimall etc.).  

En conséquence, face à cette augmentation croissante de l’utilisation des services fintech, le gouvernement kenyan, à travers la Kenya Revenue Authority, a introduit une taxe digitale en janvier. 

Source : 02/03/2021, Nation