Au 31 décembre 2019, environ 30 % des bibliothèques -publiques et privées – avaient entamé un processus de digitalisation en Italie alors que les utilisateurs actifs des bibliothèques étaient de plus de 7 M. 

Cette moindre importance du digital a pu être constatée lors de la crise sanitaire. En effet, durant la seconde moitié de 2020, environ une bibliothèque sur trois s’est vue contrainte de suspendre complètement ses activités. Le reste des structures (68 %) a en revanche pu mettre à disposition des ressources et compétences pour augmenter la part des services en ligne destinés aux utilisateurs et ainsi, compenser l’absence des services en présentiel. 

Suite à cela, plus d’un tiers des bibliothèques se sont dirigées vers le Digital reference afin de pouvoir répondre aux questions des lecteurs via mail, chat ou téléphone. Une seconde portion a également décidé d’élargir son offre de prêt digital à l’ensemble de leurs catalogues déjà digitalisés (30 %) et près de 23 % ont transitionné leurs activités en ligne (groupe de lecture, lecture à l’oral, laboratoires didactiques, etc.). 

À la suite du confinement, les bibliothèques ont retenu plusieurs services digitaux comme stratégiques et pensent aujourd’hui investir dans ces secteurs, comme dans le cas des solutions de prise de rendez-vous en ligne pour près du tiers des bibliothèques interrogées, l’augmentation du nombre de prêts digitaux à travers l’utilisation de plateformes (23,6 %) et le renforcement des services permettant aux utilisateurs d’obtenir des informations et conseils à distance (20,8 %). Les entreprises considérant moins prioritaires la digitalisation de leur catalogue et la formation des collaborateurs sur ces nouveaux enjeux sont en revanche minoritaires, respectivement 19,7 % et 17,1 %. 

Source : Federica META, 23/04/2021, CorCom (extrait)