Selon une nouvelle estimation de la CIA - Agricoltori italiani, principale association italienne d’entrepreneurs agricoles, les conséquences du gel sur les champs requièrent maintenant un plan d’urgence avec l’emploi de ressources extraordinaires et la mise en place de nouvelles stratégies contre le changement climatique. De nouveaux instruments de gestion des risques et de soutien économique pour encourager le développement de systèmes technologiques visant à protéger les cultures sont nécessaires.  

Les fortes et brusques variations météorologiques en pleine période de floraison des plantes démontrent actuellement l’urgence d’une nouvelle approche au problème des catastrophes naturelles au niveau européen.  

De la Vénétie au Piémont, de l’Émilie-Romagne à la Toscane, en passant par la Ombrie, le Latium, la Sardaigne, et même la Campanie, la Basilicate et les Pouilles, les derniers épisodes de gelées similaires remontent à 20 ou 30 ans. Il est aujourd’hui possible d’affronter ces situations avec des instruments différents et plus innovants, même en pleine crise économique.  

Les variétés de raisins les plus précoces comme le Sangiovese et le Grechetto subissent les dommages les plus importants. Au cours des semaines précédant ces gelées, certaines régions italiennes ont connu des pics de température, atteignant parfois les 27 degrés, encourageant l’apparition des premiers bourgeons. Le gel a interrompu le développement de la vigne pendant la période la plus importante. 

Source : 12/04/2021, Winenews (extrait)