C’est dans le cadre de son programme de financement pour « la promotion de l'intelligence artificielle (IA) dans l'agriculture, la chaîne alimentaire, la nutrition santé et les zones rurales » (45 M EUR) que le ministère fédéral allemand de l’Alimentation et de l’Agriculture a annoncé le financement de huit nouveaux projets.

Par exemple, le projet Movi-Q s’attache à développer les utilisations de l’IA dans l’industrie alimentaire. Son objectif est « de détecter les défauts (écarts de couleur et de forme par rapport aux critères de classification définis) dans les aliments à l'aide de la technologie des caméras ».

Evolection propose lui d’utiliser l’IA pour établir un « standard » dans l’élevage et la reproduction des porcs.

Dans le domaine de la vitiviniculture, le projet KI-iREPro entend s’appuyer sur l’IA pour développer des « technologies numériques intelligentes et de nouveaux services innovants pour la gestion des vignobles et des caves ».

Trois autres projets s’attachent de leur côté à développer le recours à l’IA dans les cultures végétales. Le projet resKIL cherche par exemple à « trouver une solution pour mieux intégrer les méthodes d'IA dans les machines agricoles » (software et hardware). AI-TEST-FIELD « mettra en place un champ d'essai extérieur ouvert toute l'année où des méthodes d'IA telles que l'apprentissage automatique et l'apprentissage profond seront développées et évaluées » afin de soutenir « le développement industriel de la perception de l'environnement sémantique » des machines agricoles. De son côté, le projet RegisTer s’intéresse à la production de betteraves sucrières et cherche à développer « des routines automatisées pour la caractérisation et l'évaluation des variétés de betteraves sucrières ». 

Source : Communiqué de presse du ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture, 23/04/2021, www.bmel.de