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Les quatre provinces, l'Alberta, l'Ontario, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick, ont adopté la taxe sur le carbone imposée par le gouvernement fédéral, qui est entrée en vigueur en 2019.
Le premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney, qui a annoncé en août dernier qu'il signerait le mémorandum, affirme que les petits réacteurs modulaires pourraient fournir une énergie non émettrice de gaz à effet de serre et à faible coût aux zones éloignées de sa province ainsi qu'aux industries qui ont besoin de vapeur, comme les sables bitumineux.
Selon M. Kenney, ces unités sont plus petites que les réacteurs nucléaires traditionnels, avec des coûts d'investissement initiaux plus faibles et des caractéristiques de sécurité améliorées. La signature d'aujourd'hui fait suite à un rapport publié lundi par Environnement et Changement climatique Canada qui montre que les émissions de gaz à effet de serre au Canada ont légèrement augmenté en 2019 - la première année où le mécanisme national de tarification du carbone était en place.
Selon un rapport publié lundi par John Paul Tasker de CBC, le Canada a produit 730 mégatonnes d'émissions de dioxyde de carbone en 2019, soit une augmentation d'une mégatonne - ou 0,2 % - par rapport à 2018, ce qui signifie que le Canada devra faire davantage dans les années à venir pour réduire significativement ses émissions afin d'atteindre les objectifs fixés lors du sommet climatique de Paris.
Le gouvernement libéral s'est engagé à ce que le Canada soit neutre en carbone d'ici 2050, mais il n'a publié aucun plan pour les réductions annuelles de trois à quatre pour cent qui seraient nécessaires pour y parvenir. Le Canada n'a jamais atteint aucun de ses objectifs climatiques précédents et est l'un des cinq pays du G20 les plus en retard sur ses engagements des Accords de Paris.