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L’océan contribue à hauteur de 2 500 Mds de USD au PIB mondial, et le récent épisode de blocage du canal de Suez en mars dernier nous a rappelé à quel point l’économie mondiale repose sur les secteurs maritimes. Pour que les filières liées à cet espace soient plus durables, les acteurs américains de la bluetech font appel aux gouvernements et demandent davantage de financements pour la R&D et coopération internationale couvrant de nombreux secteurs allant du transport maritime à l’aquaculture, la pêche et le tourisme.
La cartographie des océans, la récolte et le traitement de données permettant d’améliorer les pratiques responsables de pêche et l’emplacement des bassins d’aquaculture pour des pratiques plus responsables, ou encore l’étude des courants marins sont autant de sujets où les besoins sont de plus en plus spécifiques. Les technologies liées à l’océan ont autant de débouchés à l’export que sur le marché national selon le BlueTech Cluster Alliance qui regroupe 10 clusters de 8 pays.
Du coté de la gestion des ports, on identifie plusieurs applications de l’IoT permettant de mieux contrôler la qualité de l’eau et de l’air autour des ports, alors que les technologies de GPL, hydrogène et propulsion électriques améliorent la performance environnementale des moteurs des bateau de pêche et marchandise.
On compte de plus en plus de clusters d’entreprises et de laboratoires de recherches dans la Ocean Tech, principalement sur la côte Ouest du pays, comme TMA BlueTech à San Diego ou Maritime Blue dans l’Etat de Washington tandis que certains ports majeurs comme le Port de Los Angeles, ou encore le Port de Seattle mettent en place des actions de gestion durable de leurs écosystèmes, lançant parfois leurs propres clusters et appels à projet pour des démonstrations de nouvelles solutions dans les verticales de la filière.