C’est en tout cas ce qui émerge la troisième édition de l’observatoire des packagings des biens de grande consommation, réalisé par Nomisma en collaboration avec SpinLife-Université de Padoue.

Les données récoltées indiquent une approche de plus en plus écologique : 9 Italiens sur 10 se déclarent inquiets quant à l’impact environnemental généré par les emballages en plastique, et plus de la moitié achèteront des produits fabriqués de manière durable sur l’année à venir. Concernant les tendances pour le segment des packagings, 65 % du panel préfère acheter des produits avec le minimum d’emballage possible et 57 % réduiront leurs achats de produits avec des emballages en plastique non recyclables, un chiffre en croissance de 12 points.

Interrogés sur les facteurs permettant de définir la durabilité d’un produit, le packaging arrive en deuxième position, devant l’origine des matières premières et la responsabilité éthique et sociale. Les emballages se confirment donc comme un facteur devant contribuer à la durabilité d’un produit pour les Italiens, avant même de contribuer à sa conservation et à la protection des propriétés organoleptiques.

Le sondage de l’observatoire attire l’attention sur le manque de satisfaction des consommateurs quant aux informations dont ils disposent pour évaluer la durabilité de leurs achats : 26 % déclarent ne pas disposer de l’ensemble des informations nécessaires à cette définition et 64 % souhaiterait en savoir davantage.

Les Italiens ne sont cependant pas prêts à payer plus pour des emballages durables - cette dernière donnée démontrant pour les analystes que les consommateurs considèrent la durabilité comme une valeur intrinsèque du produit, et non comme un bonus.

Selon Silvia Zucconi, responsable Business Unit Market Intelligence & Consumer Insight pour Nomisma, à un moment où la fidélisation client est de plus en plus liée aux valeurs transmises par les marques, la communication sur la durabilité des emballages est devenue un élément stratégique pour le secteur de la grande distribution permettant ainsi d’orienter les acquisitions des consommateurs.

Source : 04/02/2021, Nomisma (extrait)